Pour soigner les diabétiques, l’université de Swansea va expérimenter l’injection des actéries présentes dans matières fécales dans le nez des patients
L’idée peut paraître farfelue, mais elle s’appuie sur une étude très sérieuse. D’après Wales Online, l’université de Swansea, au Pays de Galles, va tester sur trente malades du diabète de type 2, une nouvelle méthode de soin.
Le but : permettre aux diabétiques de perdre du poids et d’utiliser moins de médicaments. Pour cela, les chercheurs estiment que l’injection de bactéries présentes dans les matières fécales de personnes en bonne santé dans l’organisme des malades par voie nasale pourrait leur permettre de se soigner.
« Nous allons ensuite introduire les bactéries saines d’un donneur sain chez un patient présentant un déséquilibre des organismes intestinaux, dans le but de modifier durablement le profil des organismes intestinaux », explique le professeur Dean Harris. Avant d’ajouter : « Les deux tiers des patients présentent une amélioration de leurs symptômes sans avoir besoin de médicaments avec ce traitement, et l’application de cette technique à d’autres domaines de la maladie suscite un grand intérêt. »
Pour le moment, le procédé n’est qu’au stade d’essai clinique. Mais s’il se révèle efficace, celui-ci pourrait très vite se répandre, étant donné les économies en médicaments que cela représenterait pour les patients. « Il est sous forme liquide et injecté par un tube dans le nez du patient. Il n’y a pas d’odeur ou de goût associé, tout est très purifié », assure le médecin Andy Cunningham. Voilà qui est rassurant.
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