Une maman découvre qu’une infirmière à domicile maltraite son fils en fauteuil roulant atteint de paralysie cérébrale

Dawn Caldwells n’en croyait pas ses yeux : en parcourant les images prises par une caméra de surveillance à son domicile, elle va découvrir que la personne supposément aux soins de son enfant paralysé était en réalité occupée à le maltraiter avec toutes sortes d’objets.

L’Américaine, originaire du Tennessee, est restée en état de choc lorsqu’elle a été le témoin involontaire des violences que son fils devait subir quotidiennement. Ce dernier, âgé de 20 ans, est atteint de paralysie cérébrale et était parfaitement incapable de parler ou de se défendre au moment des faits. Sa maman témoigne au micro d’NBC News : « Il hurlait et frappait son fauteuil roulant pendant des heures lorsque son infirmière le sortait du lit. »

Pour mieux comprendre ce qu’il se passait, Dawn a alors décidé d’installer une petite caméra espion afin de filmer le comportement de son fils lorsqu’elle et son mari allaient travailler. « Le 7 juillet 2019, nous avons quitté la maison pendant quelques heures. A notre retour, quelque chose me disait qu’il fallait que je regarde les images filmées par le dispositif que nous venions d’installer », explique-t-elle.

Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle découvrit que l’infirmière à domicile molestait son jeune fils sans arrêt. Pieds, mains, visage… aucune partie du corps ne lui était épargnée : tel un pantin désarticulé, il devait subir tous les caprices de la femme, qui se soldaient souvent par un acte de violence lorsque celle-ci, excédée, ne parvenait pas à calmer le jeune homme.

Dawn, la maman, rajoute : « Il ne pleure pas comme vous et moi, il n’a pas de larmes qui lui coulent le long des joues, mais il souffre tout autant. Et il est incapable d’exprimer cette souffrance. C’est pourquoi nous devons le protéger. »

L’infirmière, accusée de maltraitance, récuse aujourd’hui les faits. Sa licence expirera en 2021. Jusque-là, elle pourra continuer d’exercer sa profession tant que la justice n’aura pas prouvé sa culpabilité.

Source: Mirror

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