Mais que peut-il bien se passer dans la tête des hommes lorsque leur femme est en train d’accoucher?
L’image du papa attendant, anxieux, la naissance de son enfant dans le couloir de l’hôpital est loin derrière nous. La présence du père en salle d’accouchement, avec la maman, est désormais admise voire idéalisée. The Stir a relevé quelques touchantes réflexions de papas en terre inconnue, au travers de plusieurs témoignages.
Jake, par exemple, avoue avoir peiné à trouver sa place lors de l’accouchement de sa femme. « Je me sentais vraiment inutile », avoue-t-il. « Parfois, j’avais l’impression qu’elle avait besoin de moi, et parfois, elle semblait totalement se renfermer sur elle-même. Elle ne parlait pas, elle avait le regard dans le vague ».
« Je n’aurais jamais pu faire ce qu’elle a fait (…) Les femmes sont magiques », lance Alex, impressionné par la force de son épouse. Ce fut également le cas de Jorge: « Je n’oublierai jamais à quel point ma femme a été forte. C’était un moment calme, paisible et puis il était là! Je l’ai regardé et je me suis dit: ‘Wow, c’est mon enfant' ».
Si certains retiennent donc l’accouchement comme un moment magique, d’autres, au contraire, n’ont pas réussi à faire abstraction des détails plus crus. C’est le cas de Jeff, qui explique, tout en poésie: « Je ne m’attendais pas à voir ma femme faire autant caca. C’était un peu dégueulasse ». Quant à Parker, il n’a pas supporté la péridurale. « Ils font passer une aiguille à travers sa colonne vertébrale! C’est DINGUE! »
Enfin, pour Kevin, la naissance de son enfant a été suivi d’un véritable dilemme, qu’il a rapidement résolu: « Je voulais rester avec ma femme et m’assurer qu’elle allait bien, mais je voulais aussi aller près du bébé (…) Ma femme m’a alors dit d’aller voir le petit. C’est à ce moment-là que j’ai réalisé qu’il y avait deux sortes d’amour: j’aimais tellement ma femme, mais j’avais aussi cet élan d’amour et d’envie de protéger mon enfant ». Une belle remarque qui résume finalement la naissance d’un enfant.
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