En cavale depuis 13 ans, un Japonais caché en Thaïlande a été démasqué grâce à ses tatouages.
Il se faisait tout petit et passait ses journées à jouer aux dames sur la place centrale de la petite ville de Lopburi, dans le centre de la Thaïlande. Finalement, ce sont ses tatouages qui ont trahi Shigeharu Shirai, un Japonais de 72 ans, chef d’un gang de yakuza (l’équivalent japonais de la mafia).
Son profil atypique avait intéressé un journal local qui l’avait pris en photo, fasciné par l’aspect de cet homme, âgé et frêle, arborant d’immenses tatouages. Intriguant détail supplémentaire: il lui manquait un petit doigt.
Publiées sur internet, les photos du journal sont devenues virales. Au point de susciter l’attention de la police japonaise qui a demandé à Bangkok d’enquêter. En arrivant chez lui, les policiers thaïlandais ont alors découvert qu’il n’avait ni passeport ni visa.
Il a donc été arrêté mercredi, officiellement pour être entré illégalement en Thaïlande. Interrogé, il a avoué sa véritable identité. « Le suspect a reconnu qu’il était le chef du sous-gang yakuza Kodokai », a ainsi expliqué ce jeudi Wirachai Songmetta, le porte-parole de la police thaïlandaise. Il a précisé que ce gang fait partie de l’un des plus grands groupes de yakuza.
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Personne n’arrive à croire ce qu’il sort de cette canalisation