Ces parents de quatre enfants doivent lutter tous les deux contre un cancer.

Un couple des Laurentides nage en plein cauchemar depuis qu’ils ont appris être tous deux atteints d’un cancer, moins d’un an après la naissance de leur quatrième enfant.

«Penser que tes enfants vont peut-être devoir grandir sans parents et prévoir leur placement au cas où, c’est vraiment difficile. Encore aujourd’hui, on a peur», confie Julie Caron.

La mère, Julie Caron, a expliqué qu’elle traversait avec son conjoint un véritable cauchemar: «Penser que tes enfants vont peut-être devoir grandir sans parents et prévoir leur placement au cas où, c’est vraiment difficile. Encore aujourd’hui, on a peur.»

Julie Caron venait de se remettre de deux fausses couches et d’un accouchement pénible lorsque son conjoint, Simon Boulanger, a appris qu’il souffrait d’une leucémie myéloïde chronique, soit d’un type de cancer du sang.

Au cours des mois qui ont suivi, la famille se préparait à l’éventuel décès du père, or deux jours avant les Fêtes, l’oncologue de Simon Boulanger lui apprenait qu’une forme de chimiothérapie qu’il devrait suivre toute sa vie pourrait lui permettre de contrôler le cancer.

Quelques semaines après ce «miracle de Noël», c’était au tour de Julie Caron d’apprendre une terrible nouvelle après avoir ressenti des douleurs au niveau de la poitrine: «J’essayais de me rassurer en me disant que deux parents qui ont le cancer, c’est pratiquement impossible. Les statistiques étaient de mon côté. Mais j’ai compris que j’avais le cancer du sein entre les lignes, pendant ma biopsie.»

Les examens médicaux montreront par la suite que sept masses, dont plusieurs sont cancéreuses, se trouvent dans le sein droit de la mère de 41 ans.

Le 4 mai dernier, Julie Caron recevait la toute première des huit séances de chimiothérapie qu’elle devra suivre.

Tout en précisant que le traitement devrait durer quatre mois, la mère a expliqué: «À part avoir des nausées et être tout le temps fatigué, je ne ressens pas encore beaucoup d’effets secondaires. Je devrais commencer à perdre mes cheveux cette semaine, et d’ici trois semaines, je vais être complètement chauve.»

La famille a organisé une séance de «rasage en tête» afin de faciliter la transition auprès de leurs enfants et ainsi, tous les enfants ont rasé une partie de la tête de la mère.

Julie Caron, la gorge serrée, a précisé: «Je veux rendre le tout le plus léger possible pour nos enfants. Par exemple, chez nous, le mot “cancer” est interdit. On parle plutôt de mauvaises cellules qui ont besoin d’aide pour être en santé. »

La mère devra subir une ablation du sein et elle a dû aborder le sujet auprès de ses enfants, dont sa fille aînée de six ans, qui a réagi négativement: «Quand je lui ai répondu que j’étais obligée, elle m’a demandé si j’allais monter au ciel, si je ne faisais pas l’opération. Et je lui ai dit que oui, maman allait monter au ciel.»

Comme la mère a dû arrêter de travailler, elle a dû lancer une campagne de sociofinancement sur le site GoFundMe afin de maintenir sa famille à flot d’ici à ce que son conjoint et elle puissent reprendre le travail.

La campagne a déjà permis de recueillir une somme de plus de 6000$.

Enfin, le couple avait pour projet de se faire construire une nouvelle résidence avant cette série d’épreuves et les deux parents ont assuré qu’ils avaient toujours l’intention de réaliser ce rêve: «On a besoin de regarder vers l’avant et d’avoir un projet positif dans nos vies. C’est ce que représente cette prochaine aventure.»

Source: Journal de Montréal

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