Comment le cycle menstruel influence le désir de la femme
La période du cycle menstruel agit notablement sur la relation de couple, et plus particulièrement sur l’attraction ressentie par la femme pour son partenaire.
Le constat paraît aller de soi : au plus fort de sa période de fécondité, la femme, en quête instinctive de procréation (pour suivre la logique de l’évolution), est irrésistiblement attirée par l’homme. Oui mais, voilà : encore faut-il, dans les couples stables, que le désir soit aussi fort qu’au début, que le conjoint renvoie encore les manifestations nécessaires au désir, au besoin d’accouplement.
Des psychologues de l’université de Californie (Los Angeles) ont tenté de mieux cerner l’association entre la période du cycle (taux de fécondité maximal et minimal) et l’attrait sexuel pour le partenaire. Pour cela, ils ont interrogé un groupe de plusieurs centaines de femmes, aux profils divers.
On retiendra trois observations.
• La proximité dans le couple. Chez les femmes à relation stable mais qui considèrent leur partenaire comme moins attirant, le score de proximité baisse (légèrement) entre la période la moins fertile et la plus fertile du cycle. C’est le contraire qui se produit chez les femmes proches sexuellement du partenaire.
• La satisfaction. Les femmes qui qualifient leur partenaire de moins attirant manifestent des tendances aux reproches durant la période d’ovulation. C’est l’inverse chez les autres dames (encore plus satisfaites de leur relation à ce moment-là).
• La fidélité. Les femmes à couple stable mais à faible désir pour leur partenaire sont davantage attirées par les autres hommes durant les jours de fertilité (ce qui ne signifie pas qu’elles passent à l’acte).
Qu’en déduire ? Que la relation de couple est clairement sous influence hormonale. L’héritage d’un passé lointain, le résultat d’un processus évolutif, qui ne compromet pas la réussite d’une relation, mais qui la modèle.
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