Des statues vêtues de slips et strings à Paris: l’Unesco au cœur d’une polémique!
Des statues de nu exposées au siège parisien de l’Unesco lors des journées du patrimoine ont été habillées d’un slip et d’un string.
Plusieurs clichés publiés sur Instagram, venant de la Maison de l’Unesco à Paris, montrent deux statues vêtues de sous-vêtements qui cachent leur sexe par un slip et un string. Les deux œuvres ont été conçues par Stéphane Simon, dans le cadre de son projet “In memory of me”. La présence des sous-vêtements est le fruit d’une incompréhension, selon Checknews, le site de factchecking du journal Libération, qui a contacté l’organisation et l’artiste.
L'Unesco a-t-elle caché le sexe de statues exposées dans ses locaux à Paris en leur mettant des slips?https://t.co/X4jh9DVwkv pic.twitter.com/fzFwqwadw4
— Check News (@CheckNewsfr) 27 octobre 2019
Lors d’un premier repérage en juillet, la question de la nudité avait déjà été évoquée. “Je comprends qu’elle puisse déranger. Alors j’ai proposé de rester, pendant les journées du patrimoine, à proximité avec un linge et, si besoin, en fonction des visiteurs, de cacher le sexe des statues”, témoigne-t-il, en précisant avoir également proposé un contre-tirage des statues, avec une nouvelle version où les parties intimes sont systématiquement cachées.
Persuadée de s’être mise d’accord sur une solution permanente pour un ‘cache-sexe’, l’Unesco est revenue vers l’artiste quelques jours avant les journées du patrimoine pour vérifier qu’il avait bien prévu de cacher le sexe de ses œuvres. Le malentendu est réel lors de cette conversation, et Stéphane Simon doit finalement répondre à un ultimatum: trouver un moyen pour couvrir les statues ou alors ne pas les exposer. La solution du slip est alors trouvée dans la précipitation par l’artiste.
Pour «ne pas heurter certaines sensibilités», l'Unesco basée à Paris, a caché sous un slip les sexes de deux statues de l'artiste Stéphane Simon https://t.co/8B80QSrEZP @HypathieBlog pic.twitter.com/KkSriw8vww
— L'important (@Limportant_fr) 26 octobre 2019
Consterné, Stéphane Simon regrette que les visiteurs soient privés d’une partie de l’expérience. En effet, les statues auraient pu être observées couvertes de motifs naturalistes à travers un téléphone portable. Un exercice techniquement impossible avec les sous-vêtements. De son côté, l’Unesco a reconnu une “erreur”.
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