La pratique du bondage est-elle la solution aux problèmes de couple?

Vous avez déjà aperçu cette pratique dans le film « 50 nuances de Grey », le nouage de cordes sur le corps. Jeu sexuel entre adultes consentants, le bondage s’est développé au Japon au 15ème siècle.



Selon Magali Croset-Calisto, sexologue, « les cordes – en guise d’inscription sur la peau et d’écriture de soi – enlacent l’humain dans une enveloppe sécurisante ». Il s’agirait d’un processus paradoxal qui permettrait de libérer le corps en le liant, le saucissonnant. Le bondage enveloppe la chair et la marque de sillons, « véritables signes du corps vivant, pulsant de l’intérieur mais immobile de l’extérieur », explique encore la sexologue.
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Et justement, ce sont ces sillons qui sont le fruit de cette communication. Le bondage est un nouveau mode de communication: « scripturalité épidermique », le marquage des corps. À travers cette constriction du corps, des messages sont émis. Ils se lisent sur la peau. « L’encordeur et l’encordé se trouvent à chaque extrémité de la chaîne signifiante, ils constituent respectivement l’émetteur et le récepteur du message », continue Magali Croset-Calisto.

Et quand le couple ne parvient plus à communiquer, ce bondage marque un passage, « une parade relationnelle ». Les amants recherchent le rétablissement du contact perdu. L’experte explique que dans un monde où la technologie et la relation à distance dominent, le bondage représente le retour au contact, à une certaine forme de structure. « In fine, bonder, c’est structurer un langage pour communiquer. Bonder, c’est articuler », conclut la sexologue.

Source: sudinfo.be

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