Une infirmière a déclaré qu’elle préférait perdre son travail plutôt que de se faire vacciner contre la COVID

Une infirmière qui vit à Londres a expliqué à un média local, My London, qu’elle était prête à faire face à un éventuel licenciement. Les travailleurs de la santé en Angleterre doivent avoir leurs deux vaccins d’ici le 1er avril, ce qui signifie qu’ils doivent recevoir leur première dose d’ici le 3 février.

L’infirmière a déclaré en entrevue: « Comment pouvez-vous me forcer à mettre quelque chose dans mon corps et si je ne suis pas d’accord, alors je suis sans emploi et peux potentiellement perdre ma maison? Je ne sais pas comment je vais payer mon hypothèque, je ne sais pas comment je vais payer mes factures, mais c’est un risque que je suis prête à prendre pour mes droits humains. »

L’infirmière vit dans l’arrondissement de Newham, dans l’est de Londres, où 38% des résidents n’ont pas encore reçu leur première dose.

Son employeur lui a envoyé une lettre l’informant que son équipe doit être vaccinée d’ici la fin du mois de mars ou sinon, elle devrait quitter son emploi. Le message n’a visiblement pas convaincu l’infirmière: « En tant que professionnelle de la santé, je devrais avoir la possibilité de prendre une décision éclairée sur les choses qui affectent mon corps. J’espère que quelqu’un quelque part aura du bon sens et apportera une sorte de changement. Je pense que si nous acceptons cela, cela ouvre une porte dangereuse à d’autres choses que le gouvernement ou d’autres entreprises peuvent imposer à nos moyens de subsistance. »

Selon l’infirmiière, qui est d’origine d’africaine, l’hésitation à la vaccination est fortes chez les communautés noires et ethniques minoritaires. L’infirmière dit que cela pourrait s’expliquer par « la peur, les agendas cachés et les problèmes de méfiance2.

La Dre Raheelah Ahmad, directrice de l’engagement mondial à l’Université de Londres, a étudié l’acceptation des vaccins en Angleterre. L’experte a expliqué au journal Mirror: « Nous avons constaté que les Asiatiques et les Noirs sont, respectivement, deux fois et 3,2 fois moins susceptibles d’accepter le vaccin contre la Covid-19 que les Britanniques blancs. »

Comme l’a souligné l’experte, il est important d’analyser l’inclusion des minorités ethniques étant donné que cela favorise la lutte contre l’hésitation à la vaccination: « Les caractéristiques de la population peuvent être utilisées pour déduire la vulnérabilité de certaines communautés au Covid, ou à la probabilité de niveaux élevés d’hésitation à la vaccination. Les communautés les plus durement touchées par le virus, ou risquant de l’être, bénéficieront d’une allocation des ressources plus importante que ne le suggère leur seule taille de population. »

Le professeur Azeem Majeed, titulaire de la chaire de soins primaires et de santé publique à l’Imperial College de Londres, a suggéré pour sa part que les faibles taux de vaccination parmi les Londoniens pourraient également être causés par une « population mobile ».

M. Majeed a expliqué en entrevue: « Avec beaucoup de personnes vivant dans la capitale à court terme, pour le travail ou les études, il peut être difficile d’envoyer des rendez-vous de vaccination en raison d’informations d’adresse inexactes. Par exemple, certains Londoniens auront eu leurs vaccins à l’étranger et n’apparaîtront pas dans les statistiques officielles. »

Enfin, le professeur a conclu en ajoutant: « Nous devons continuer à encourager les personnes vivant à Londres et dans tout le Royaume-Uni à se faire vacciner et à réduire leur risque d’attraper la COVID-19 et d’avoir une maladie plus grave. »


Source: Mirror 

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