Violenté à l’école : ce ado a une fracture du crâne et de graves lésions cérébrales, il devra réapprendre à marcher et à parler

Cette histoire tragique a secoué l’état du Nevada, plus précisément Elko. A en croire le témoignage de Sanda Davidson, mère de l’adolescent, Neo Hobbs aurait été victime de violences scolaires aux conséquences désastreuses pour le jeune homme.

C’est pendant une dispute que le jeune Hobbs a reçu des coups violents au crâne, par un élève visiblement résolu à en découdre avec lui. Il a été conduit inconscient à l’hôpital d’Elko, puis à Salt Lake City pour y subir une opération au cerveau.

Si l’adolescent n’est pas encore en mesure d’expliquer les faits, la mère du jeune, sous le choc, reste convaincue qu’il s’agit d’un acte de violence lié à l’intimidation et au harcèlement scolaire.

Selon les dirigeants du Elko School District, les deux élèves se seraient disputés, ce qui aurait mené à un échange de coups et à la chute de Neo.  Cependant, Sandra soutient que l’état de son fils est bien trop grave et que la confrontation a dû inclure une arme ou un outil entraînant des lésions aussi importantes.

Selon le rapport médical, l’altercation a causé à Neo une fracture et un traumatisme crânien, ainsi que des saignements au niveau du cerveau. Même si après plusieurs jours de coma, le jeune homme a pu se réveiller, il n’est pas totalement sorti d’affaire. En effet, il serait encore incapable de marcher ou de parler. Pour sa mère, la présence d’un tel niveau de cruauté dans un établissement scolaire fait froid dans le dos.

Elle raconte que Neo l’a informé être la cible de harcèlement à l’école, ce qui rendait ses journées difficiles. Dans un premier temps, Sandra lui a demandé d’ignorer les moqueries, puis d’en parler à la direction de l’établissement à sa place s’il n’était pas capable de le faire lui-même. Mais le jeune adolescent, craignant d’aggraver sa situation, a décidé de passer sous silence son mal-être.

Selon les services publiques français, est désigné par le terme « violences scolaires », tout acte de violence morale ou physique impliquant des élèves, et ce, dans un environnement scolaire. Il peut donc s’agir d’insultes, de menaces, des coups et blessures ou d’autres mauvais traitements pouvant affecter négativement l’intégrité physique ou dégrader le style de vie d’un écolier.

La loi sanctionne ces faits qu’ils se produisent au sein de l’établissement ou en dehors. De plus, si la victime est mineure ou plus jeune que son harceleur, cela peut être aggravant pour ce dernier.

Ainsi, il est essentiel en cas de harcèlement que la victime en parle aux directeurs de l’établissement. Ces derniers seront à même de prendre les mesures nécessaires pour assurer la protection de l’enfant. En outre, si la victime est incapable d’agir seule, il incombe aux parents ou à un membre de l’équipe pédagogique d’avertir l’institution scolaire et de veiller à la mise en place de mesures appropriées pour y remédier.

Par ailleurs, la victime peut à sa demande ou à celle de ses parents, bénéficier d’un changement d’établissement en saisissant la DASEN (Direction Académique des Services de l’Education Nationale). Enfin, la victime peut obtenir de l’aide auprès du service « Non au harcèlement » en les contactant au 3020.

Source:  Fox13

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