Faire l’amour fait du bien à votre cerveau
Les rapports sexuels réguliers présentent des bienfaits physiques et psychologiques, mais permettent aussi de préserver les fonctions cognitives : le cerveau en redemande.
On n’ira pas jusqu’à dire que les relations sexuelles garantissent la bonne santé mentale jusqu’à un âge avancé, mais il semble en tout cas qu’elles puissent y contribuer. Par le passé, cette équipe britannique (université de Coventry) avait réalisé une étude sur le sujet, qu’elle a décidé
d’approfondir. Des seniors âgés de 50 à 83 ans (hommes et femmes) ont d’abord estimé la fréquence de leurs rapports sexuels sur une période d’un an (jamais, moins d’une fois par mois, au moins une fois par mois, au moins une fois par semaine). Les participants ont ensuite réalisé des tests destinés à évaluer leurs capacités cognitives, en effectuant des tâches sollicitant en particulier la mémoire de travail (mémoire à court terme, permettant le maintien et la manipulation de l’information) et la fonction exécutive(planification, organisation, anticipation, gestion de l’espace et du temps…).
Le résultat montre qu’il existe une association entre les scores à ces tests et la fréquence des rapports sexuels : en moyenne, les résultats les plus positifs sont obtenus par ceux et celles qui entretiennent le plus régulièrement des relations sexuelles, c’est-à-dire au moins une fois par semaine.
Les auteurs expliquent que ce constat renvoie aux liens entre le comportement sexuel et l’activité des neurotransmetteurs (dont la dopamine), qui jouent un rôle essentiel dans l’efficacité du fonctionnement cérébral. A leur tour, ils recommandent d’encourager l’activité sexuelle aussi longtemps et aussi souvent que possible.
Voir aussi:
Cancer du col : les facteurs de risqueCet homme boit 1 litre d’alcool par jour depuis ses 13 ans, voilà le résultat sur son corps !
Cette pilule intelligente vibrante pourrait être l’avenir du traitement de la constipation
L’Inde invente son premier vaccin contre le cancer du col de l’utérus
Cancer du côlon : pourquoi le mode de vie est crucial