Travailler quatre jours et être payé pour cinq: L’expérience fonctionne et tout le monde est content.

Finalement, il est possible de travailler moins pour gagner… autant. C’est du moins le cas de ces quelques heureux travailleurs néo-zélandais qui ont pu profiter d’une expérience pilote dans leur entreprise.


Pendant un mois, 240 salariés de l’entreprise Perpetual Guardian n’ont en effet travaillé que quatre jours par semaine tout en conservant leur rémunération habituelle. Bref, ils prestaient quatre jours de travail mais étaient payés pour cinq.

Spécialisée dans la gestion de fonds, de testaments et de biens immobiliers, l’entreprise souhaitait offrir à ses employés une meilleure qualité de vie et la possibilité de profiter davantage de leurs loisirs et de leurs proches. La direction espérait également optimiser ainsi l’efficacité de son personnel.

Et, manifestement, le test fut concluant.

L’université d’Auckland s’est penchée sur le bien-être retrouvé de ces heureux « cobayes » et les bienfaits de la démarche. L’étude a conclu que l’expérience avait eu un effet bénéfique non seulement sur le stress des travailleurs mais aussi sur leur sentiment de réussite au sein de l’entreprise.


« Les salariés ont imaginé un certain nombre d’innovations et d’initiatives pour travailler de manière plus productive et efficace », précise Helen Delaney, l’une des responsables de cette étude. Parmi celles-ci, la fin de l’usage d’internet à des fins personnelles (consultation d’e-mails, etc.).

Le ministre néo-zélandais du Travail, Iain Lees-Galloway, a applaudi ces résultats « très intéressants ». Il a dans la foulée encouragé les entreprises de son pays à suivre l’exemple.

Voir aussi:

Voici pourquoi il ne faut pas dormir avec votre animal de compagnie !
Une véritable catastrophe sanitaire: 150 jeunes réunis pour faire la fête dans un appartement de 60 mètres carrés
Elle est scandalisée en voyant le jouet que sa fille de 3 ans trouve dans un magasin de jouets: «Cela a été un choc total»
Un excellent anti-stress: vidéos de chats
Et si on parlait aux hommes de la même manière que l’on parle aux femmes…