Le syndrome de l’odeur de poisson: Une maladie rare particulièrement incommodante!

Le service de médecine interne, du CHRU de Tours, en France, a rapporté, en mars dernier, le cas de deux patientes venues voir des médecins pour une mauvaise odeur persistante. Pas n’importe quelle odeur, une odeur de poisson.

Après analyse, les médecins français ont diagnostiqué un FOS, un “Fish odor syndrome”, soit un syndrome de l’odeur de poisson. Mais qu’est-ce que c’est? Et comment le traiter ou le prévenir?

Le “Fish odor syndrome” (FOS), aussi appelé triméthylaminurie, est un désordre métabolique rare qui se manifeste, comme son nom l’indique, par une odeur corporelle de poisson pourri.

L’organisme des personnes qui souffrent du syndrome de l’odeur de poisson ne peut pas métaboliser la triméthylamine (TMA), une molécule présente dans certains aliments comme le poisson ou les fruits de mer. Cela est dû à un défaut d’activité d’une enzyme, la mono-oxygénase à flavine 3 (FMO3). “La triméthylamine s’accumule alors dans l’organisme et est finalement éliminée par la sueur, l’urine et l’expiration, avec une forte odeur de poisson”, indique le Pôle de biologie pathologie génétique du CHU de Lille. 

“Le déficit en FM03 est le plus souvent d’origine génétique, lié à la présence de mutations et/ou d’anomalies de la structure de la localisation du gène de cette enzyme. La fréquence de la maladie est mal estimée, mais pourrait atteindre 1 % de certaines populations”, poursuite le Pôle biologie du CHU de Lille. Considérée comme une maladie rare, la littérature médicale internationale faisait état de plus de 200 cas en 2011.

Malheureusement, à l’heure actuelle, il n’existe aucun traitement pour combattre le FOS. Cependant, les symptômes peuvent être atténués grâce à une alimentation adaptée, dont la spécificité est principalement l’élimination des aliments contenant de la TMA. Il est aussi conseillé aux patients de se laver régulièrement avec un savon acide et d’éviter les situations qui augmentent les risques de transpirer. Dans le cas des deux patientes du CHRU de Tours, “un régime pauvre en choline, associé à une décontamination digestive, a permis d’obtenir une régression des mauvaises odeurs corporelles et une amélioration de la vie sociale de ces deux patientes”, indiquent les médecins, dans une publication dans La Revue de Médecine Interne.

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