Patricia déclarée morte depuis plus de trente ans, elle a été retrouvée en vie à Porto RicoPatricia 

Il y a 31 ans, Patricia Kopta, une Américaine de 52 ans a disparu, laissant derrière elle son mari et sa famille. Sans trace de la quinquagénaire, la police l’a déclarée morte il y a plusieurs années. Mais la femme originaire de Pittsburgh vient d’être retrouvée vivante à Porto Rico.

En rentrant chez lui, Bob Kopta est surpris de ne pas voir sa femme à la maison. Nous sommes en 1992, dans la ville de Ross, à Pittsburgh, et Patricia, 52 ans, vient de disparaître. Une enquête est ouverte, mais ne donne rien. Faute de preuves, la quinquagénaire est finalement déclarée morte par la police locale. Mais c’était sans compter un rebondissement inattendu. Aujourd’hui âgée de 83 ans, l’Américaine vient d’être retrouvée vivante à Porto Rico, où elle vit sous sa véritable identité.

Alors qu’elle vivait encore à Pittsburgh, la foi de cette partisane de l’Église catholique a progressivement laissé place à des délires irrationnels. Elle prétendait notamment que la mère de Dieu s’était présentée à elle, annonçant l’imminence de « l’Armageddon nucléaire ». Son mari se souvient qu’après avoir perdu son emploi, Patricia a commencé à prêcher dans la rue, incitant les passants à rentrer chez eux, car elle croyait que la fin du monde était proche, rapporte le Post-Gazette, un quotidien local . Dans les rues de Pittsburgh, elle avait été surnommée « The Sparrow » (« Le moineau »).

A l’époque, des problèmes de comportement l’ont conduite à être arrêtée, puis présentée à des médecins qui ont conclu qu’elle était folle.

Un épais nuage de mystère a entouré la disparition de Patricia Kopta, mais sa découverte à Porto Rico lève un coin du voile sur cette étrange affaire.

En juin 1999, une femme inconnue est admise dans une maison de retraite de Porto Rico. Il s’agissait de Patricia. Elle n’a jamais parlé aux soignants de sa vie passée, laissant entendre à demi-mot qu’elle était venue d’Europe sur l’île à bord d’un bateau de croisière.

Ce n’est que très récemment, lorsqu’elle a commencé à montrer des signes de démence, que l’Américaine a révélé qui elle était vraiment. « En vieillissant, elle a commencé à donner des détails sur son passé qui ont aidé les services sociaux à la relier à la disparition d’une Américaine en 1992 », a déclaré Brian Kohlhepp, le chef de la police de Ross, lors d’une conférence de presse. Après neuf mois d’enquête, l’identité de l’octogénaire a été confirmée.

Son mari a déclaré qu’il avait toujours soupçonné sa femme d’être partie vivre à Porto Rico, car elle luttait à l’époque contre des problèmes de santé mentale et parlait de déménager là-bas « pour se réchauffer ». Pendant 31 longues années, Bob Kopta n’a jamais cessé de chercher sa femme. « Cela m’a coûté beaucoup d’argent. J’ai même mis des annonces dans le journal de Porto Rico pour la retrouver », a-t-il expliqué lors d’une conférence de presse.

Comme Bob, Gloria, la sœur de Patricia, pensait que la disparue était morte. « Je ne peux pas le croire. C’est un choc », a-t-elle déclaré. Pour elle et sa famille, les trois dernières décennies ont été particulièrement difficiles. « Ma mère, son autre sœur et moi étions constamment inquiètes pour elle ». Elle espère maintenant pouvoir lui rendre visite à Porto Rico.

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