Elle est obligée de continuer à travailler… alors qu’elle «va mourir»: «C’est injuste, je peux à peine sortir du lit»

Tombée malade pour la deuxième fois, une Belge ne veut pas revivre le cauchemar financier qu’elle a connu. Malgré des traitements lourds et une chance infime de s’en sortir, elle continue à travailler.

Malheureusement, le sort s’acharne sur Lies Gooris, une femme de 40 ans vivant près de Bruges. Tombée gravement malade pour la première fois, elle est à nouveau atteinte d’un cancer.

On lui a dit : « Tu vas mourir ». Lies est alors confrontée à un dilemme. La première fois qu’elle a été malade, elle a dû cesser de travailler, se rabattant sur une allocation d’invalidité : « C’était l’enfer financier. Les factures et les frais d’hospitalisation s’ajoutent à toutes les autres factures qui s’accumulent. Avec cette allocation, vous ne pouvez pas maintenir un mode de vie normal ».

@liesgooris

♬ Dont Be Ridiculous – The Ladies of Hollywood

Elle décrit ensuite une situation particulièrement terrible pour elle et sa famille : « Quand vous devez vous demander si vous allez avoir un toit au-dessus de votre tête et si vous allez pouvoir payer la facture d’énergie… c’est un sentiment particulièrement vicieux. . Je ne peux pas supporter ce stress en plus de tout cela », dit-elle.

Lorsqu’elle tombe gravement malade pour la deuxième fois, elle a décidé de ne pas choisir entre le repos et le travail. Elle consacre le reste de son énergie au travail, malgré les lourds traitements qu’elle subit et la chimiothérapie : « Je peux à peine sortir du lit sept jours après la chimio ». Lies se bat pour que son fils ait une scolarité normale, pour payer ses études, alors qu’elle sait que son destin est inéluctable.

@liesgooris

♬ original sound – Maria Clarin

Face à cette situation, elle est révoltée : « Je trouve cela injuste. Je n’ai pas été oisive un seul jour de ma vie. Quand on vous annonce que vous allez mourir, je trouve indigne de pousser les gens dans la misère financière ». Une campagne de crowdfunding a été lancée pour lui venir en aide. Lies garde toujours la main sur le cœur : « Je veux aussi en donner une partie à la fondation Make a wish. Il y a des gens qui se trouvent dans des situations encore plus graves que la mienne. »

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