4 parents qui ont entamé une relation à quatre s’ouvrent à propos de leur famille recomposée inhabituelle
Deux couples qui se sont engagés dans une relation unique à quatre partagent ouvertement leur expérience du « polyfamour ». Les quatre partenaires participent activement à une structure familiale non conventionnelle, où ils vivent en couple sous un même toit et élèvent leurs enfants ensemble.
Alors que certains s’interrogent sur le bien-fondé d’un tel arrangement, les quatre parents exposent toutes les raisons pour lesquelles cela a changé leur vie et celle de leurs enfants pour le meilleur.
Alysia Rodgers, 34 ans, et son conjoint Tyler, 35 ans, ont croisé le chemin de Sean Hartless, 46 ans, et de sa femme Taya, 28 ans, originaires de l’Oregon, sans connaître le terme « polyamorie » – un concept selon lequel une personne entretient plusieurs partenariats romantiques simultanés. Cependant, au fur et à mesure que leurs émotions grandissaient, les couples ont adopté avec enthousiasme la pratique du polyfamour.
Lors d’une récente interview, les couples ont raconté leur parcours d’amis à partenaires romantiques, puis leur décision de cohabiter, favorisant ainsi un environnement harmonieux pour leurs enfants.
Peu après leur première rencontre, Sean et Taya ont commencé à faire deux heures de trajet pour rendre visite à Alysia et Tyler. Cependant, comme ces longs trajets les épuisaient, ils ont collectivement pris la décision d’emménager ensemble dans une nouvelle maison en 2020, passant ainsi du polyamour au polyfamour.
Tyler et Alysia, qui avaient déjà deux enfants âgés de sept et huit ans, ont trouvé étonnamment facile d’expliquer leur nouveau mode de vie à leurs enfants. Ils ont informé leurs enfants que leur mère avait un petit ami (Sean) et que leur père avait une petite amie (Taya), en insistant sur le fait que Sean et Taya devaient être considérés comme des figures parentales supplémentaires.
Depuis qu’ils ont commencé à vivre ensemble, l’arrangement polyfamilial a donné lieu à la naissance de deux autres enfants. Alysia a donné naissance à un enfant, tandis que Taya a donné naissance à l’autre. Cependant, la paternité biologique de leur enfant de 22 mois et de leur enfant de 15 mois reste inconnue, car elles ont délibérément choisi de ne pas donner la priorité à la génétique. Ils croient fermement que tous les parents sont égaux pour chaque enfant, et ce principe n’est ni discutable ni discuté.
Si leur mode de vie peut susciter des interrogations chez les étrangers, Tyler a souligné l’immense soutien dont ils bénéficient, avec « quatre paires de mains d’adultes » pour les aider dans diverses tâches. Il reconnaît qu’une telle aide est exceptionnellement rare et très bénéfique. Alysia, Tyler et Sean travaillent tous à temps plein, tandis que Taya assume le rôle de parent au foyer et s’occupe des enfants.
Sean a exprimé son profond soulagement de savoir que les enfants sont toujours sous la responsabilité d’au moins un des adultes de la polyfamille. C’est pour lui une source importante de réconfort et d’assurance.
En outre, cette structure familiale inhabituelle permet aux enfants de tirer des enseignements précieux sur la dynamique des différents types de familles. Ils grandissent en comprenant que tous leurs parents les aiment et les soutiennent inconditionnellement, quelles que soient les circonstances qu’ils rencontrent. Cette connaissance fondamentale constitue une base solide pour leur bien-être émotionnel et leur sentiment de sécurité.
Le couple reconnaît que, malgré leur gratitude pour le soutien qu’ils s’apportent mutuellement dans leur rôle de parents, il y a des cas où leurs différentes approches s’opposent. Sean admet ouvertement qu’il a parfois un style parental plus « dur » et reconnaît la nécessité d’apprendre et de s’adapter, en s’engageant dans des conversations sur l’adoption de méthodes parentales plus douces.
Face à divers défis, notamment la jalousie occasionnelle, le jugement d’étrangers et l’acceptation limitée des membres de la famille, Tyler, Alysia, Sean et Taya sont fermement convaincus que les avantages de leur mode de vie polyfamilial l’emportent sur les inconvénients. Ils insistent particulièrement sur l’aspect positif du fait que leurs enfants sont entourés de plusieurs adultes aimants au sein de leur foyer.
Sean fait remarquer que si le polyamour est de plus en plus reconnu, des émissions populaires comme Sister Wives, qui mettent en scène des personnes mariées à plusieurs partenaires, ont créé des associations négatives avec les familles polyamoureuses. Il souligne que, contrairement à la représentation donnée par la série télévisée, Tyler, Alysia et Taya s’efforcent de parvenir à l’égalité et travaillent activement à l’établissement de relations équitables au sein de leur dynamique polyfamiliale.
Les relations polyamoureuses ont gagné en popularité ces dernières années, et il existe des raisons évidentes pour lesquelles ce type de relation peut convenir à certaines personnes.
D’ailleurs, une étude menée en 2021 auprès de 3 438 adultes célibataires a révélé qu’un participant sur six exprimait le désir d’être polyamoureux. En outre, une personne sur neuf a déclaré avoir été impliquée dans une relation polyamoureuse à un moment donné, et une personne sur quinze a déclaré connaître quelqu’un qui s’identifie comme polyamoureux.
Source : DailyMail
Voir aussi:
Un chat torturé parce qu’il ressemble à HitlerIl épluche ses bananes avant de les peser pour économiser de l’argent au supermarché
Un cadenas sur une bouteille de lait dans le réfrigérateur d’un bureau suscite un vif débat
Elle vend ses ovules parce parce qu’elle veut plus de belles personnes : « Je suis belle, je fais une faveur à l’humanité »
Carmen et Lupita, deux sœurs siamoises, partagent le même système reproducteur…mais une seule d’entre elles a un petit ami