6 manières dont les enfants ruinent votre vie

Avoir des enfants change votre vie en bien et en mal. Parlons des mauvais côtés…

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L’une des raisons pour lesquelles j’ai commencé mon blog était de m’épancher sur la façon dont l’arrivée de mon fils me forçait à changer ma manière de vivre, et de montrer au monde que malgré ces bouleversements, avoir des enfants ne signifie pas devoir tout changer. Devenir parent, cela change Tout, mais peut-être pas complètement tout…

Jusqu’ici ma femme et moi avons plutôt bien travaillé pour conserver un semblant de nos vies d’avant, même si la présence constante, quotidienne et inévitable de Celui-qui-est-aujourd’hui-un-enfant-de-deux-ans nous a demandé certains aménagements.

On s’en sort plutôt pas mal, même si on a notre lot de prises de têtes. Personne n’y échappe.

Six manières dont les enfants ruinent votre vie

1. Le sommeil : sans déconner?

2. L’alimentation : avant, je pouvais manger ce que je voulais, quand je voulais. Et puis je me suis marié. Et quelques années plus tard, j’ai eu un enfant. Maintenant chaque fois que je dévalise les placards, il voit quelque chose qu’il veut et pète un plomb jusqu’à ce qu’il l’obtienne. Même si c’est l’heure du repas et que nous mangeons tous la même chose, il veut ce qu’il y a dans mon assiette. Même s’il a exactement la même chose dans son assiette. J’ai cru un temps que c’était parce qu’il était bête, mais aujourd’hui, je réalise qu’il n’en est qu’au premier stade de s’emparer de tout ce qui est à moi pour se l’approprier. Et ce sera comme ça le restant de sa vie. Juste parce qu’il peut le faire.

 

3. Les loisirs : avant, je pouvais regarder et écouter ce que je voulais, quand je voulais. Et puis je me suis marié. Et quelques années plus tard, j’ai eu un enfant. Maintenant, non seulement je ne peux plus aller au cinéma, mais quand je suis chez moi, je dois mettre hors de sa vue les divertissements sympas – soit tout ce qui contient de la violence, des gros mots ou du sexe. Je dois supporter toutes les conneries qu’il aime. Et je dois remplir mon DVR avec des épisodes de Yo Gabba Gabba, de Curious George et de Thomas le dessin animé le plus débile de tous les temps.

4. Faire l’amour : avant, je pouvais faire l’amour avec qui je voulais, quand je voulais. Et puis je me suis marié. Et quelques années plus tard, j’ai eu un enfant. Maintenant, ma femme et moi avons trois options : le matin, dans les rares (horribles) cas où l’on se réveille avant notre fils ; quand on va se coucher, si on n’est pas crevé au point d’avoir à peine la force de s’embrasser pour se dire bonne nuit ; pendant sa sieste, sous réserve qu’il ne se réveille pas au milieu et se mette à hurler, perspective qui nous empêche de profiter de quoi que ce soit. Je veux dire, personnellement, je peux me forcer à aller au bout/en général faire abstraction, mais l’envie de ma femme, elle, retombe complètement.

5. Boire : la bonne nouvelle, c’est qu’il n’a pas encore l’âge où boire devant lui provoque des questions gênantes comme : « Je peux en avoir ? » ou « Tu es alcoolique ? » ou « Pourquoi tu détestes ta vie ? » Mais avoir un enfant de deux ans signifie que je n’ai pas trop d’occasions de sortir, que je dois me bourrer la gueule moins souvent et qu’avoir la gueule de bois est mille fois pire qu’avant. Le pire, c’est que boire durant la journée devient presque impossible, soit parce qu’on est avec notre enfant au même moment, soit parce qu’on est avec lui quand on rentre chez nous et que la baby-sitter s’en va, bref, pas les meilleures circonstances. On est censé le changer, le mettre au lit et le nourrir quand on est à moitié bourré? Un enfant ne devrait pas manger ce que je prépare à dîner quand j’ai bu pendant six heures au soleil. Croyez-moi.

6. Me comporter comme un idiot : avant, je pouvais traverser au feu rouge. Avant, je pouvais rouler vite. Avant, je pouvais insulter les gens qui traversaient au rouge quand je roulais vite. Avant, je pouvais ne pas me faire vacciner contre la grippe. Avant, je pouvais dormir jusqu’à midi, juste pour le plaisir. Avant, je pouvais faire plein de conneries sans jamais me poser de questions. Et puis je me suis marié. Et quelques années plus tard, j’ai eu un enfant.

Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : je réussis toujours à me comporter comme un idiot assez souvent (demandez à ma femme). Et honnêtement, je n’ai jamais été plus heureux.

Quand on parle d’enfants, le positif l’emporte sur le négatif. Mais il y a des jours où c’est vraiment de justesse.

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