Cette mère partage l’instant où ses enfants malentendants ont entendu pour la première fois

Un couple de l’Ohio ne s’attendait pas à ce que l’un d’entre eux, sans parler de leurs deux enfants, naisse avec une perte auditive profonde car ils n’avaient pas d’antécédents familiaux comme indication.

Felicia Aquilo et son mari Steve sont parents de deux fils, Silas, 5 ans, et Isaiah, qui aura 2 ans plus tard ce mois-ci. Comme les deux parents entendent, la communication est un peu différente pour la famille de quatre personnes, qui utilisent à la fois l’ASL (langue des signes américaine) et la langue parlée, car les deux fils ont maintenant des implants cochléaires.

« Quand nous avons découvert Silas, ça a été complètement un choc. Nous n’avions personne de sourd dans notre famille, donc nous ne savions même pas que c’était une possibilité », a déclaré Felicia à PEOPLE. « Quand ils ont dit qu’il n’avait pas réussi son test auditif et que cela pouvait être fluide, j’ai pensé que tout serait normal, tout irait bien. »

« Avance rapide de deux mois, nous sommes allés chez l’audiologiste et ils ont fait le test ABR (réponse auditive du tronc cérébral) et ont confirmé qu’il s’agissait d’une perte auditive profonde, ce qui signifiait qu’il était profondément sourd et que ça n’allait pas s’améliorer. »

Après avoir appris le diagnostic de Silas, Felicia dit qu’elle a traversé un processus de deuil.

« Je ne savais pas à quoi ressemblerait la relation avec mon enfant à cause de la communication et à quoi sa vie allait ressembler. Je ne savais rien de la culture sourde ou de la communauté sourde », dit-elle.

Trois ans plus tard, le couple a accueilli son fils Isaiah, né avec une perte auditive « sévère à profonde ».

« Il a accès à certaines fréquences », explique Felicia. « Ainsi, la perte auditive est un spectre et certaines fréquences auxquelles il est capable d’accéder sans aucun appareil auditif, mais c’est très rare. Et il n’obtiendrait pas les sons de la parole pour développer le langage parlé sans appareils auditifs. »

Après la naissance de Silas, Felicia dit qu’il lui a fallu « probablement environ six mois de cette période de deuil pour vraiment se lancer dans l’ASL ».

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« Nous avons commencé à mettre en place des signes avec mon fils, Silas, au tout début. Son premier signe était à 7 mois, il a signé ‘maman’ et ‘lait’. »

Prendre la décision d’essayer les implants cochléaires pour leurs garçons n’a pas été facile pour le couple. Alors que Felicia et Steve voulaient initialement laisser leurs fils décider eux-mêmes de se faire opérer, ils ont changé d’avis après avoir parlé avec divers professionnels.

« On nous a dit qu’avoir des implants cochléaires le plus tôt possible, les statistiques montrent que plus ils sont faits tôt, meilleures sont leurs chances de développer le langage parlé », explique-t-elle. « Si nous leur donnons la possibilité de développer le langage parlé en leur donnant accès au son et à l’ASL, ils pourront vraiment décider quand ils seront plus âgés quelle méthode de communication ils veulent utiliser pour aller de l’avant. »

Bien qu’ils n’y étaient pas favorables en principe, parce qu’ils avaient décidé de laisser leurs enfants choisir à leur majorité, ils ont décidé d’écouter les médecins spécialistes et d’essayer les implants cochléaires.

« Je ne savais pas s’ils m’entendraient un jour me dire « Je t’aime » ou s’ils entendraient un jour leur propre voix« , a raconté Felicia, émue. « C’est vraiment un miracle : avant, ils ne percevaient aucun son et maintenant, tout d’un coup, ils sont capables de nous entendre, de participer à ce que nous faisons et à ce que nous disons. C’est une expérience magique« , a-t-elle ajouté, pleine de joie.

Tout aussi touchante est la façon dont Silas, le frère aîné, s’occupe du plus jeune Isaiah : « Il prend la ‘responsabilité’ de s’assurer que les processeurs de l’appareil de son petit frère sont toujours allumés et en état de marche, c’est tellement mignon ! » ont affirmé les parents.

Partager leur expérience sur les réseaux sociaux est très important pour cette famille : ils veulent encourager et soutenir tous ceux qui ont connu des difficultés similaires pour leur faire savoir qu’il y a toujours de l’espoir.

Source : People

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