Elle a toujours critiqué l’attitude sa belle-mère! Mais à sa mort, elle fait une découverte dramatique !

Il y a toujours eu un conflit entre les belles-mères et les belles-filles. Les belles-mères sont connues pour être un vrai casse-tête et les belles-filles sont du genre à se plaindre constamment. Tel est le cas de cette  mère de trois enfants, qui a toujours critiqué l’attitude sa belle-mère.

belle-mère

Elle a donc rédigé une lettre qui lui était adressée. Mais le contenu de son texte s’avère extrêmement émouvant.

« Tu m’as toujours volé la vedette. Tu leur as toujours donné tout ce qu’ils demandaient. Tu n’as jamais dit « non » quand ils réclamaient quelque chose. Un deuxième dessert, des bonbons avant le souper, quelques minutes de plus dans le bain, de l’argent pour le camion de crème glacée…

Que ce fût difficile de te témoigner respect et appréciation, tout en essayant de m’assurer que je ne gâte pas trop mes enfants. Je pensais que tu les transformerais en enfants égoïstes qui n’apprécient rien en leur donnant toujours tout. Je pensais qu’ils n’apprendraient jamais à attendre et patienter, attendre leur tour, partager, tout ça car tu leur donnais tout, tout de suite, dès le moment où ils demandaient.

Tu tenais dans tes bras chacun de mes bébés bien longtemps après qu’ils ne se soient endormis. N’as-tu pas compris que j’avais besoin qu’ils apprennent à s’endormir seuls par eux-mêmes ? Et toi tu accourais dès qu’ils faisaient le moindre petit son. Comment donc allaient-ils apprendre à gérer eux-mêmes la situation ?

J’avais du ressentiment pour toi car tu achetais toujours les meilleurs et plus onéreux cadeaux pour leurs anniversaires ou à Noël. Comment aurais-je pu rivaliser sur ce terrain avec toi ? Comment penses-tu qu’on se sente en sachant que les meilleurs cadeaux, ceux qui les combleront le plus de bonheur, ne viennent pas de leurs parents ?

Et à quel point ils adoraient les après-midis passés avec toi. Tu cuisinais toujours leurs mets favoris pour le souper, trois repas différents pour trois garçons différents. Et tu avais toujours une petite surprise pour eux, un bonbon spécial ou une petite gâterie. Je ne voulais pas qu’ils t’associent avec « cadeaux et sucreries ». Je pensais qu’ils devaient t’apprécier pour toi, pour qui tu étais. J’ai essayé de te dire tout ça, mais tu ne m’as jamais écoutée. Tu as continué à les gâter de toutes les manières possibles.

J’ai passé beaucoup de temps à me demander pourquoi tu faisais tout ça et comment faire pour que tu modères un peu tes ardeurs. Je sais que les grands-mères sont supposées gâter leurs petits-enfants avant de les retourner à leurs parents, mais tu étais totalement… ridicule.

Jusqu’à ce que tu nous quittes.

J’ai dû expliquer à mes garçons que grand-maman était décédée. Ça semblait impossible. Tu devais être présente pour tous les autres moments importants et spéciaux : le bal de finissants, les graduations, les mariages. Mais ils ont perdu leur grand-mère trop tôt et trop soudainement. Ils n’étaient pas prêts à te dire au revoir.

Durant toutes ces années où j’ai souhaité que tu cesses de les gâter, je n’ai jamais pensé à quel point tu les aimais. Tellement que tu le démontrais chaque fois que c’était possible. Ta cuisine, tes cadeaux, tes bonbons et sucreries, ta présence. La façon que tu avais de te rappeler de chaque détail d’un moment spécial, que ce soit un attrapé parfait au baseball ou une drôle de note lors d’un concert à l’école. Ton amour de grand-mère ne connaissait aucune limite. Ton cœur a déversé sur eux tout l’amour possible et de tous les endroits imaginables, ta cuisine, ton portefeuille, tes mots et tes infatigables bras.

Les regrets ne servent à rien, mais je pense souvent à quel point je me suis complètement trompée. J’avais tellement tort dans la perception que j’avais de ta générosité. Mes enfants aujourd’hui adolescents s’ennuient terriblement de toi. Ils ne s’ennuient pas de tes cadeaux ou de ton argent. Ils s’ennuient de toi. Ils s’ennuient de courir à la porte pour t’accueillir à ton arrivée, ils s’ennuient de ta présence dans les estrades, toi qui étais leur plus grande admiratrice. Ils s’ennuient de discuter avec toi et d’écouter tes mots de sagesse, d’encouragement et d’amour.

Si je pouvais te parler une dernière fois, je te dirais que chaque fois qu’un moment précieux vient voler mon cœur, chaque fois que je les vois franchir une nouvelle étape de leur vie, chaque fois qu’ils m’épatent avec leur persévérance, leurs talents et leurs victoires, je pense à toi. Et je souhaite qu’ils puissent te ravoir.

Reviens et aime-les une dernière fois, comme personne autre qu’une grand-mère ne peut le faire. Amène avec toi surprises, cadeaux et sucreries. Récompense-les pour le plus petit accomplissement. Prépare une autre fois leurs mets favoris. Amène-les n’importe où où ils veulent aller. Tout simplement car tu les aimes tant.

Oh à quel point je souhaiterais de tout mon cœur que tu puisses revenir!

Et plus je pense et attends ton retour, plus je réalise que tu n’as jamais quitté.

Je comprends maintenant. Je sais que tu les aimais de toutes les façons possibles. Je sais qu’être leur grand-maman t’apportait beaucoup de joie. Et bien-sûr je sais que tu ne peux revenir, mais je sais aussi que ton amour pour eux demeurera toujours. Ton amour les a façonnés et protégés d’une indescriptible manière. Ton amour est directement responsable de qui ils sont et de ce qu’ils deviendront en grandissant. Pour ça, et pour chaque gâterie et cadeau, chaque fois que tu les as tenus trop longtemps ou consolés trop intensément, ou laissés se coucher trop tard, je te remercierai toujours.

Et je vais souhaiter un million de fois que tu puisses le refaire encore.»

Morale de l’histoire : si vous avez une belle-mère, s’il vous plaît, soyez aimables et profitez de chaque instant de leur présence !

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