Il n’a pas pu dire au revoir à sa maman mourante… car le personnel de l’hôpital ne savait pas où elle se trouvait!

John Till n’a pas pu dire au revoir à sa maman Vera de 93 ans et il en est révolté. Celle-ci voulait à tout prix éviter de mourir à l’hôpital où dans une maison de retraite. Pourtant, une chute a précipité sa venue dans un hôpital. Dans un premier temps, John a été prévenu du fait que l’état de sa maman était stable vers 16h30. Mais deux heures plus tard, il est urgé de se rendre à l’hôpital car l’état de Vera est critique.

Néanmoins, à son arrivée, tandis que sa mère est encore vivante, le personnel est incapable de lui indiquer la chambre dans laquelle elle se trouve. Sans savoir le service où elle a été placée, John se met alors a fouillé partout durant 40 minutes extrêmement stressantes. Il finit par le retrouver, assise sur un lit, sans vie. « Elle est morte », indique immédiatement le fils qui remarque sa bouche grande ouverte et ses phalanges serrées. Là encore, le personnel soignant se montre incompétent, indiquant que « l’on ne sait pas encore ça  », avant d’ajouter : « Votre fils est là. »

Aujourd’hui, John est très en colère : « J’ai confié ma mère à leurs soins et ils l’ont perdue », explique celui qui a désormais déposé plainte officiellement. « Personne ne savait qu’elle était là. Je la cherchais depuis plus d’une demi-heure, ça aurait pu être ma dernière chance de lui dire au revoir. Ils ont découvert qu’elle avait été amenée vivante dans le service 20 minutes avant, pendant que je cherchais encore  », raconte John, écœuré.

Vera souffrait d’une maladie cardiaque et d’une maladie pulmonaire obstructive chronique, mais elle avait toujours conservé son indépendance, même si elle était suivie par des aide-soignants. Son fils a déclaré : « Je savais qu’elle risquait de mourir bientôt, mais tout ce que je voulais, c’était qu’elle ne meurt pas seule, et c’est exactement ce qui est arrivé. Je ne blâme en aucun cas l’hôpital pour la mort de ma mère, mais bien pour le fait de l’avoir laissée mourir seule. Lorsque je l’ai trouvée, elle avait l’air terrifiée. »

Catherine Morgan, directrice des soins infirmiers à cet hôpital, a déclaré : « Nous sommes très désolés d’apprendre cela et présentons nos sincères excuses à M. Till et à sa famille. Nous encourageons vivement M. Till à nous contacter pour que nous puissions examiner tous les aspects des soins de Mme Till. »

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