La touchante lettre d’un papa pour sa fille trisomique le jour de son mariage

Un père dévoué voulait absolument s’assurer que sa fille sache à quel point il l’aimait le jour de son mariage et la lettre qu’il a écrite vous arrachera les larmes.

Jilian est une jeune femme de 26 ans atteinte du syndrome de Down et le 27 juin dernier, elle s’est mariée avec son amour de jeunesse Ryan. Grandement ému, son père Paul a raconté aux médias toutes les difficultés et inquiétudes qui peuvent tourmenter les parents d’un enfant frappé par un tel handicap.

Voici une traduction de la touchante lettre qu’il a écrite.

« Dans deux heures, tu feras la marche de toute une vie, une chose rendue encore plus mémorable en raison de tout ce que tu as dû traverser pour te rendre jusqu’ici. Je ne connais pas les chances pour qu’une femme atteinte du syndrome de Down puisse un jour marié l’amour de sa vie. Je sais seulement que tu as battu tous les pronostiques. Nous ne pouvions pas forcer les autres enfants à t’apprécier à ta juste valeur. T’accepter, partager leur amitié, se tenir à tes côtés dans la sphère sociale. Nous nous demandions quelle genre de vie pouvait bien être celle d’un enfant privé de dodos chez ses amis, de fêtes d’anniversaire et de cavalier pour le bal des finissants ?

J’étais inquiet pour toi à l’époque. J’ai pleuré au plus profond de moi-même la nuit où, à 12 ans, tu as descendu l’escalier pour me dire que tu n’avais pas d’amis.

Nous souhaitons tous la même chose pour nos enfants. Santé, bonheur et la capacité de s’engager et profiter de la vie ne sont pas juste pour les enfants « normaux ». Ce destin souhaité est le droit de chaque enfant. Je m’inquiétais pour ta destinée Jilian. Mais je n’aurais pas dû.

Tu es si naturellement douée quand vient le temps de socialiser. Les autres enfants t’appelaient la « Mairesse » à l’école élémentaire en raison de ta capacité à interagir avec les autres. Tu as dansé dans l’équipe de ton école secondaire. Tu as passé quatre années à l’université et a marqué de ton passage chaque personne que tu as rencontrée.

Te rappelles-tu toutes les choses qu’ils ont dit que tu ne pourrais jamais faire Jills ? Tu ne conduirais jamais une bicyclette à deux roues et ne ferais jamais de sport. Tu n’irais pas à l’université. Tu ne te marierais jamais.

Maintenant… regarde-toi… »

Son père Paul a ajouté que cette journée de mariage était « quelque chose tiré tout droit d’un conte de fée ».

Mariage

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