Ce matin après que je me sois tuée, je me suis réveillée …
Je suis tombé sur un texte vraiment très touchant écrit par une certaine Maggie Royer. Le texte a originalement été publié en anglais, mais je prends le soin de le traduire pour vous afin que vous le compreniez si vous ne maîtrisez pas l’anglais.
Ce texte doit être lu par le plus de gens possibles, il est vraiment très émouvant et il fait beaucoup réfléchir.
Voici le texte:
Ce matin après que je me sois tuée, je me suis réveillée. Je me suis fait un petit déjeuner au lit. Je me suis fait des oeufs et j’ai ajouté du sel et du poivre, puis j’ai utilisé mes toasts pour me faire un sandwich bacon-fromage et ensuite je me suis pressée un jus de pamplemousse. Par la suite, j’ai nettoyé le poêle, essuyé les comptoirs et plié les serviettes.
Le matin après que je me sois tuée, je suis tombée en amour, pas avec un gars qui marche dans la rue ou avec celui qui fait son jogging, pas avec le commis d’épicerie non plus. Je suis tombée en amour avec ma mère et la façon dont elle est assise sur le plancher de ma chambre, en tenant les roches de ma collection dans sa main tout en pleurant jusqu’à temps qu’elles deviennent noircies par ses mains moites. Je suis tombée en amour avec mon père qui est allé à côté de la rivière pour placer ma note dans une bouteille et l’envoyer à la mer. Je suis tombé en amour avec mon petit frère de 12 ans, qui croyait autrefois aux licornes magiques, et qui est maintenant assis à son bureau d’école, les yeux pleins d’eau, qui est maintenant persuadé qu’elles n’existent plus.
Le matin après que je me sois tuée, je promenais mon chien. J’ai regardé la façon dont sa queue tremblait quand un oiseau s’est mis à voler ou comment il est devenu tout excité quand il a vu un chat. J’ai vu le vide dans ses yeux quand il a attrapé le bâton et qu’il s’est retourné dans ma direction pour me saluer, mais il ne voyait rien sauf le ciel. Je me suis tenue debout à côté de ces étrangers qui le caressaient et lui qui fondait sous leurs caresses, comme il le faisait pour moi. Puis, j’ai réalisé que ce n’était plus moi qui promenais mon chien.
Le matin après que je me sois tuée, je suis retournée dans la cour de mes voisins où j’ai laissé mes empreintes dans le béton quand j’étais une enfant et j’ai examiné à quel point elles étaient déjà en train de s’effacer. J’ai ramassé quelques fleurs et j’ai regardé la vieille femme par la fenêtre alors qu’elle lisait le journal avec la nouvelle de ma mort, et j’ai vu son mari qui chiquait du tabac dans l’évier de la cuisine lui apporter ses médicaments.Le matin après que je me sois tuée, je regardais le soleil se lever et les pommiers fleurir et cet enfant qui pointait un nuage rouge à sa mère.
Le matin après que je me sois tuée, je suis retournée à ce corps à la morgue et j’ai essayé de lui parler et de le raisonner et de lui donner un peu de bon sens. Je lui ai dit au sujet de la rivière et de ses parents, je lui ai parlé des couchers de soleil, du chien et de la plage.
Le matin après que je me sois tué, j’ai essayé de ne plus me tuer, mais ce n’était pas possible…
Le suicide est permanent… et les problèmes sont temporaires.
Source: randrewohge.wordpress.com
Voir aussi:
Emmener votre smartphone aux toilettes: Cette habitude peut vous rendre maladeCette mère critique les grands-parents qui ne s’occupent jamais de leurs petits-enfants
Un chirurgien et son fiancée droguent et violent des jeunes femmes
les dégâts de l’alcool sur le cerveau avec ou sans modération
Un père de famille tente de violer une fillette de 12 ans pendant que sa femme accouche