Nos enfants ont peur du noir et des monstres: Les conseils pour des nuits plus douces
« Éprouver certaines peurs est une nécessité pour se construire. En règle générale, elles apparaissent à des moments bien précis au cours du développement de l’enfant », expliquait la psychologue Mandy Rossignol au magazine Sciences Humaines. En développant son imagination, vers 2, 3 ans, l’enfant développe de nouvelles craintes: celles des loups, des créatures fantastiques (fantômes, sorcières, monstres…) et du noir. Ces peurs peuvent être présentes jusqu’à 8 ans.
Un attrape-rêve à fabriquer
Les vilaines sorcières et les mystérieux fantômes qui peuplent nos magasins en cette période d’Halloween participent à entretenir ces craintes. Il existe néanmoins quelques astuces pour aider votre enfant à les apprivoiser.
Profitez d’une matinée pluvieuse pour construire un attrape-rêve. Fabriqué à l’origine par les indiens d’Amérique, les « dream catcher » sont destinés à chasser les mauvais rêves pour ne conserver que les bons. Fabriquez-le à 4 mains: l’enfant pour la peinture (le contour d’une assiette en carton suffira) et l’adulte pour le tissage avec de la laine. Agrémentez votre attrape-rêve avec les plumes et les perles de votre choix. En plus d’être une jolie décoration pour sa chambre, ce filtre à cauchemar rassurera votre enfant.
Des histoires dans lesquelles ils se reconnaitra
Les lectures d’histoires font probablement déjà partie des rituels favoris de votre bambin. Profitez-en pour lui lire des histoires dans lesquelles il se reconnaitra. « P’tit loup a peur du noir » par exemple : le loup jouera le rôle de personnage-miroir pour le jeune lecteur. Il s’identifiera à lui, se sentira moins seul et le récit mettra des mots sur ses craintes. Adaptée aux plus petits à partir de 2 ans, cette histoire permettra d’aborder les peurs de votre enfant d’une manière différente. Bien entendu, évitez les histoires de monstres et de vampires avant le coucher!
Jouez avec les ombres chinoises
L’obscurité totale est aussi à proscrire, les solutions sont multiples : entrouvrir la porte de la chambre, allumer une veilleuse sur la table de nuit… Cela n’empêchera toutefois pas l’enfant d’imaginer que les ombres qu’il aperçoit sur le mur sont celles d’une terrible créature prête à venir le croquer. Pour aider l’enfant à apprivoiser cette obscurité, jouez avec les ombres chinoises, créez votre propre théâtre d’ombres, improvisez une promenade à la lampe de poche… Rassurez-le, prouvez-lui que rien ne peut lui arriver et il devrait se retrouver dans les bras de Morphée en moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire.
Source: 7sur7.be
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