Une mère a fini par avoir des jumeaux noirs et blancs après 8 ans de lutte pour la fertilité

L’amour d’une mère ne connaît pas de limites lorsqu’il s’agit de ses enfants, au-delà de leur apparence physique. Cependant, les surprises de la vie peuvent se trouver dans les endroits les plus inattendus, comme l’accueil de jumeaux aux couleurs de peau différentes. Bien qu’initialement surprise, cette mère remarquable embrasse de tout cœur le lien spécial qui va au-delà des apparences extérieures.

Judith Nwokocha rêvait de devenir mère depuis dix longues années. Elle savait au fond d’elle-même qu’il y aurait des retards dans son parcours vers la parentalité. Comme elle le fait remarquer, « lorsque j’ai fini par me marier, les jours se sont transformés en semaines, les semaines en mois et les mois en années. Je me suis retrouvée anxieuse et désespérée ».

Elle s’est tournée vers la foi, trouvant du réconfort dans ses prières lorsqu’il ne semblait pas y avoir d’autre solution. En rejoignant une association de femmes qui la soutenait, elle et ses compagnes ont cru que des miracles pouvaient se produire. Judith a notamment prié pour des jumeaux, un garçon et une fille, et leur a même donné des noms : Kamsi et Kachi.

Après huit ans, Judith et son mari ont décidé de donner une nouvelle chance à la fécondation in vitro (FIV). Les traitements de fertilité précédents n’avaient donné aucun résultat, mais ils gardaient espoir. À leur grande joie, leur deuxième tentative a été couronnée de succès : « J’ai su que mes jumeaux grandissaient enfin en moi. Notre joie était sans limite. Notre première échographie a révélé la présence d’un seul fœtus, mais j’ai rapidement dit au médecin qu’il s’était trompé ».

La deuxième échographie a confirmé ce que Judith savait depuis le début. Mais à partir de ce moment-là, chaque échographie a apporté des nouvelles plus inquiétantes. « Tout au long de sa grossesse, Judith a continué à prier, mais elle n’arrivait pas à se débarrasser de son anxiété constante.

Les enfants tant attendus de Judith sont enfin arrivés : un petit garçon, Kamsi, et une petite fille, Kachi. La joie de devenir mère est immense, mais quelque chose d’autre attire l’attention de Judith à propos de ses nouveau-nés.

Lorsque Judith a posé les yeux sur Kachi pour la première fois, elle n’a pas pu s’empêcher de se demander s’il n’y avait pas eu une confusion à l’hôpital. Elle a pris quelques instants pour se demander si elle n’avait pas reçu le mauvais bébé. « J’ai été assez surprise par sa blancheur, mais la joie de les voir tous les deux en bonne santé a surpassé tout autre sentiment à ce moment-là. J’étais folle de joie.

Judith a simplement attribué l’apparence de Kachi à un « teint très clair », sans envisager la possibilité d’un albinisme.

L’albinisme n’était pas une maladie courante dans la famille de Judith et n’était connu d’aucune de ses connaissances. Kachi a nécessité des soins particuliers et a été emmenée aux soins intensifs, où elle est restée plus longtemps que son frère pour prendre du poids avant de le rejoindre à la maison.

Judith voulait simplement se réjouir de l’arrivée de ses nouveaux-nés, mais l’inquiétude a pris le dessus. « Peu à peu, l’inquiétude s’est transformée en tristesse. Je m’inquiétais de son avenir, de la façon dont la société la traiterait, de la façon dont elle serait acceptée, etc. J’enviais les autres bébés noirs et je me disais : « Pourquoi moi ? J’enviais les autres bébés noirs et je me disais : « Pourquoi moi ? Pourquoi est-ce moi qui ai eu un bébé albinos ? Comment ai-je pu avoir des jumeaux blancs et noirs ?

Judith a admis qu’elle et son mari ont d’abord eu du mal à accepter la vérité, se débattant dans le déni. Ce fut un parcours semé d’embûches, mais ils ont fini par consulter un psychologue pour les aider à surmonter leurs émotions. Cependant, ce n’est qu’au premier anniversaire de leurs enfants qu’un changement important s’est produit chez Judith.

Elle raconte : « Petit à petit, j’ai commencé à voir ma fille différemment. J’ai commencé à voir la beauté de son état. J’ai commencé à admirer ses cheveux dorés, ses yeux bruns, ses lèvres roses et tout ce qui la concernait. J’ai remarqué à quel point elle attirait les gens chaque fois que je les emmenais dehors ».

Judith avoue qu’elle s’est souvent perdue dans le regard de sa fille, pleinement consciente du long et difficile voyage qu’il a fallu à Kachi pour entrer dans leur vie. En tant que mère de jumeaux, Judith a constamment rappelé à sa fille sa beauté intérieure et extérieure, soulignant qu’elle n’échangerait sa condition unique pour rien au monde.

Aujourd’hui, les jumelles partagent un lien indéfectible, qui va au-delà de leurs différences physiques atypiques, puisqu’elles jouent et s’aiment de tout leur cœur. « Je ne suis pas sûre qu’elle soit consciente de son caractère unique pour le moment, mais elle finira par le savoir, et il est de ma responsabilité de l’éduquer et de lui apprendre à s’aimer quoi qu’il arrive.

Accueillir des enfants après des années de lutte est vraiment un moment de joie, mais la vie a parfois le don de nous surprendre, comme dans l’histoire de Judith. Et elle n’est pas seule dans cette aventure. Il existe d’autres jumeaux biraciaux qui ont eux aussi connu de délicieuses surprises en cours de route.

Source : lovewhatmatters.com

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