Une patate qui valait un million d’euros

Prise en 2010 et baptisée Potato #345, cette photographie a été vendue en 2015 pour la rondelette somme d’un million d’euros.

© Kevin Abosch.

© Kevin Abosch.

L’oeuvre est signée Kevin Abosch, un photographe irlandais connu pour ses facturations rocambolesques. En effet, l’homme qui a pour habitude de tirer le portrait de célébrités ou de golden boys de la Silicon Valley – il se trouvait d’ailleurs la semaine passée au Forum Economique de Davos car « la plupart de ses clients s’y trouvent » – , ne vend pas ses talents pour une bouchée de pain (ou de patate), loin de là. Ainsi, Une séance avec le photographe avoisine les 150 000 $, et jusqu’à 500 000 $ si l’image est utilisée à des fins commerciales.

Kevin Abosch, également photographe d’art, cultive une passion pour les pommes de terre. Selon l’artiste, ancien biologiste de profession, les pommes de terre sont « comme les gens, toutes différentes et pourtant toutes identifiables comme appartenant à la même espèce ». Potato #345 fait en réalité partie d’une série de photographies dédiées à la passion plutôt étrange d’Abosch. Y en a-t-il au moins 344 autres? Rien n’est moins sûr.

Toujours est-il que l’Irlandais a touché le jackpot avec sa photo du féculent connu pour être le moins cher de la planète. L’artiste organise de temps en temps des visites de son studio et un riche collectionneur lui a rendu visite l’année dernière pour découvrir son travail. Celui-ci est tombé d’admiration pour la photo du tubercule sur fond noir et a accepté de débourser un peu plus d’un million de dollars pour l’acquérir.

Une transaction qui peut être qualifiée d’historique puisque Potato #345 serait entrée dans le top 20 des photos les plus chères au monde.

Source 7sur7.be

Voir aussi:

Le Retour d’un Amour Eternel :45 Ans Après, amoureux depuis le lycée se Retrouvent et Défient les Préjugés
Des parents arrêtés après que le fils de trois semaines a été retrouvé mort dans une glacière dans la chambre d’un motel
Elle trouve un rat mort dans le revers d’une robe qu’elle avait acheté chez Zara
Les kilos grignotent le dos
Le premier téléphone lavable fait ses débuts au Japon