La gueule de bois n’empêche pas de boire à nouveau
Il est curieux de constater que malgré les symptômes très désagréables de la gueule de bois, cela ne dissuade pas certains de boire à nouveau très rapidement de l’alcool.
Classique : on soigne le mal par le mal. La douleur au crâne, la bouche pâteuse, l’estomac retourné, la nausée, la fatigue… : rien n’y fait, tout cela ne convainc pas de se passer d’alcool pendant un petit moment. Au contraire.
Une équipe de l’université du Missouri s’est penchée sur ce phénomène. Pendant un mois, quelque quatre cents buveurs d’alcool réguliers ont tenu un journal électronique dans lequel ils ont rapporté leur consommation de boissons alcoolisées (fréquence, quantités…) et les conséquences. Il apparaît que dans 20% des cas, une nuit solidement arrosée a été suivie d’un lendemain (très) bien chargé en alcool.
Autrement dit, explique l’un des chercheurs, « la gueule de bois n’a qu’un effet très relatif – et parfois nul – sur les alcoolisations à venir. Les épisodes d’ingestion excessive d’alcool ne sont alors séparés que de quelques heures ». Pourquoi ? « Le plaisir lié à l’alcool supplante les désagréments. La personne perçoit la gueule de bois comme une nuisance temporaire et non comme un effet négatif important. Elle ne décourage pas, elle n’a pas de connotation punitive. » Une péripétie, donc.
Mais attention : ce que remarque aussi cette étude, c’est que la propension à soigner le mal par le mal est associée à un risque clair de dérive vers l’alcoolisme. Les consommateurs dans cette situation devraient y réfléchir à deux fois avant de
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