10 choses que vous ignorez sur les allergies
Le problème, c’est que plus de 50% des allergiques ne sont pas diagnostiqués en tant que tels. Ils ne bénéficient donc pas de traitement adapté, sont gênés au quotidien et surtout, leur allergie risque de s’aggraver au fil des années.
Savez-vous que les habitants des pays industrialisés passent 80 % de leur temps à l’intérieur (habitat, écoles, lieux publics, bureaux et moyens de transports) et que l’environnement intérieur est 5 à 10 fois plus pollué qu’à l’extérieur ! En cause, des appartements certes mieux isolés mais aussi plus chauffés et humides, dans lesquels l’air circule moins bien. Dans les lieux clos, plusieurs allergènes sont susceptibles de provoquer des réactions allergiques (acariens, poils d’animaux, moisissures…). S’ajoutent de nouveaux « polluants domestiques » utilisés au quotidien, comme les objets de décoration, les produits de bricolage, les produits d’entretien ou encore les bougies, l’encens, etc. Ces polluants fragilisent les bronches des personnes allergiques et peuvent aggraver leurs symptômes.
- Conseil : aérer quotidiennement, pendant 20 minutes, le matin avant 9h ou le soir après 20h.
1 jeune sur 3 est allergique
C’est beaucoup et le principal souci, c’est que face à leur allergie, beaucoup d’adolescents sont souvent négligents ou en déni. Ils n’ont pas conscience des complications possibles pour l’avenir. Pourtant, mal diagnostiquée ou non traitée, l’allergie peut s’aggraver et impacter le quotidien, les projets, les sorties, etc. Selon l’association Asthme et Allergies, 7 adolescents sur 10 ne suivent pas les recommandations de leur médecin ! « La situation est d’autant plus alarmante que les diagnostics et les traitements existent et qu’ils sont efficaces. Un patient allergique bien soigné peut mener une vie épanouie sur tous les plans », note cette association. Plus le diagnostic est précoce, plus la prise en charge sera efficace.
- Conseil : être attentif aux premiers symptômes (même si ceux-ci paraissent peu graves) pour agir au plus tôt et éviter que la maladie évolue vers des formes sévères non soulagées par les traitements symptomatiques.
Non, il ne faut pas mettre les peluches au frigo pour « tuer » les acariens
Vous le savez déjà, les moquettes, coussins, rideaux, etc. sont globalement déconseillés lorsqu’on souffre d’allergies. Mais bizarrement, il reste une idée reçue bien ancrée, selon laquelle mettre les peluches des enfants au congélateur serait efficace pour tuer les allergènes. Sachez-le, c’est le contraire qui se produit. C’est même la meilleure façon pour les conserver !
- Conseil : lavez régulièrement les peluches dans une taie d’oreiller à la machine à laver (30-40 °C).
Les cosmétiques peuvent être allergisants
Le saviez-vous ? Un eczéma de contact peut être provoqué par les parfums, les vernis à ongles, les tatouages éphémères et les conservateurs de cosmétiques. En effet, depuis l’interdiction des parabènes dans les crèmes et autres produits de beauté il y a 10 ans, les fabricants jouent avec des conservateurs tout aussi néfastes. Certes, ils protègent des bactéries, mais pas des allergies. Le méthylisothiazolinone (MIT) autorisé depuis 2005 et présent dans la majorité des crèmes, savons, parfums, etc. serait responsable d’une augmentation des cas d’allergies et d’eczéma ces dernières années, soulignent les auteurs du « Livre noir des Allergies », paru chez Flammarion.
- Conseil : choisir des cosmétiques sans parfum, ni conservateur, à base d’eau thermale.
L’intolérance au gluten cache une vraie pathologie
Les intolérances au gluten progressent ces dernières années. Ces malades cœliaques représentent une personne sur 100 en France. Leur pathologie est associée à des symptômes digestifs lourds, mais elle demeure mal diagnostiquée (moins de 20 % des patients le sont). Le problème, c’est que cette intolérance est souvent confondue avec une « simple » hypersensibilité au gluten, moins grave et nécessitant simplement de suivre un régime sans gluten pour voir disparaître les symptômes. Or, par effet de mode ou par choix de mode de vie, de plus en plus de personnes observent ainsi une alimentation excluant le gluten. Même si les régimes sans gluten ne sont pas dangereux, ce qui l’est en revanche, c’est de passer à côté d’une vraie pathologie coeliaque, qui justifierait une exclusion totale du gluten. Car les conséquences ne sont pas les mêmes : sur le long terme, la maladie cœliaque peut provoquer une déminéralisation osseuse, des problèmes de la thyroïde, ou encore, plus grave, un lymphome.
- Conseil : en cas de symptômes digestifs, il faut consulter afin de déterminer la cause de ces troubles et savoir s’il s’agit d’une vraie intolérance ou d’une simple sensibilité au gluten, et non mettre en place un régime sans gluten sans avis médical.
Froid, douches, stress… peuvent provoquer une allergie de contact
On parle d’allergie de contact lorsqu’il se produit une réaction de l’organisme en cas de contact avec un allergène sur la peau. Allergie au latex, aux cosmétiques, aux parfums, au nickel (boutons de jean, bijoux fantaisie) au henné (tatouages que l’on se fait faire en vacances sur la plage)… Depuis plusieurs années, la fréquence de ces allergies augmente. Les trois principales manifestations de l’allergie de contact sont l’eczéma atopique, l’urticaire et la conjonctivite. Les allergènes habituels sont à l’origine de l’eczéma (animaux, acariens…) mais d’autres causes peuvent favoriser cette allergie : les bains ou douches trop prolongées, l’air froid en hiver, le stress, voire certaines infections virales.
- Conseil : consulter un allergologue rapidement en cas de rougeurs et irritations inexpliquées.
La pollution « verte » progresse
Selon le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) la quantité de pollens ne cesse d’augmenter dans les villes depuis une vingtaine d’années. De plus, le nombre de jours présentant un risque allergique élevé s’est également accru : la période de pollinisation est passée de 10 à 20 jours sur la même période. Or, les villes soucieuses de préserver des espaces verts, plantent toujours plus d’arbres, la plupart du temps des graminées, appartenant aux espèces les plus allergisantes… On parle désormais de « pollution verte » pour évoquer l’exploitation de nouvelles espèces végétales qui libèrent de nouveaux pollens. La plantation en masse de cyprès dans le sud de la France a notamment contribué à augmenter les périodes de pollinisation dans cette région. On peut aussi citer l’exemple très parlant du Japon : il y a 30 ans, le cèdre était exploité pour la construction des maisons. Aujourd’hui, les maisons ne sont plus en bois et la quantité de pollens de cèdres est rejetée en masse dans l’atmosphère. Et le nombre d’allergiques n’a jamais été aussi important…
- Conseil : se tenir informé des bulletins allergo-polliniques.
Les bébés nageurs plus exposés au risque d’allergie
Utilisé pour désinfecter l’eau des piscines, le chlore devient problématique lorsqu’il se mélange aux matières azotées apportées par les baigneurs (sueur, salive, peaux mortes, etc.). On imagine bien que leur concentration est au plus haut dans les petits bassins dans lesquels pataugent les bébés nageurs. Selon, les auteurs du « Livre noir des allergies » (Flammarion), la formation de chloramines, des composés très volatils, peuvent alors augmenter « l’incidence de l’asthme et des bronchites à répétition ». Les bébés nageurs développeraient plus que les autres des bronchiolites et des allergies aux acariens.
- Conseil : si votre enfant est allergique, parlez-en avec votre médecin. Soyez vigilant si vous constatez une forte odeur de chlore en arrivant à la piscine.
La désensibilisation n’est pas inutile
Votre voisin a testé et elle n’a pas été efficace, alors vous vous dites : à quoi bon une désensibilisation ? Et vous n’êtes pas le seul. Les médecins eux-mêmes sont parfois septiques. Dans la réalité, ce n’est certes pas une solution miracle mais c’est un traitement qui améliore l’état des patients et qui évite surtout que l’allergie ne s’aggrave ou pire, qu’elle évolue en asthme. Par ailleurs, les allergiques ont souvent tendance à minimiser leurs symptômes alors qu’ils sont source de fatigue et qu’ils sont surtout très handicapants au quotidien. En moyenne, une personne allergique attend « 7 ans avant d’aller consulter un médecin », indique l’association Asthme & Allergies. Enfin, plus de 40 % des allergies évoluent en asthme.
- Conseil : ne pas attendre que les symptômes allergiques s’aggravent, consulter rapidement.
Le tabac est le premier facteur aggravant des allergies
Parmi les polluants domestiques, le tabac est au premier plan, qu’il s’agisse d’un tabagisme actif ou passif. De nombreuses études ont d’ailleurs révélé la corrélation entre la sévérité d’un asthme et la durée d’exposition d’un enfant au tabagisme de ses parents. Il faut savoir que la fumée de cigarette s’imprègne tellement dans les tissus, canapés, rideaux, etc. qu’on en retrouve toujours des traces, mêmes infimes.
- Conseil : aérer régulièrement et ne pas fumer dans l’appartement, surtout en présence d’enfants.
Source Journaldesfemmes
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