9 cancers sur 10 sont dûs à une mauvaise hygiène de vie

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La majeure partie des cancers pourrait être évitée, relate une nouvelle étude sur les causes de la maladie. Les facteurs environnementaux et le style de vie des patients en sont en effet la principale origine, apparaît-il. Les toxines et les rayonnements se détachent du reste des causes recensées tandis que l’exposition au soleil et les habitudes alimentaires arrivent loin devant les facteurs purement génétiques.

La plupart des cancers est à imputer à notre mauvais style de vie. Les régimes, l’exposition aux rayons UV, le tabagisme et les maladies jouent un rôle bien plus décisif que les « mauvais gènes » que l’on pointe si souvent du doigt. L’étude va encore plus loin, avançant qu’en éradiquant tous ces « déclencheurs » de cancer, on éradiquerait jusque 90% des cas.

Ces facteurs déclencheurs ne sont pour autant pas définitifs: le simple fait de ne pas fumer, de surveiller sa ligne en adoptant une alimentation saine et une consommation d’alcool modérée ne garantissent pas pour autant de ne jamais développer un cancer. Par contre, cela diminue – et drastiquement – les risques. La nuance est importante.

Malchance? Finalement pas
Ces nouvelles conclusions vont totalement à l’encontre du résultat d’une étude survenue plus tôt dans l’année et qui révélait quant à elle que les cancers ne sont que la conséquence d’un certain manque de chance et que les mesures de prévention largement déployées n’ont pas, ou très peu, d’impact. Ces recherches mettaient en lumière que la plupart des cancers provenaient de « dérapages » de notre ADN lors du vieillissement et de la division des cellules.

La nouvelle étude a quant à elle considéré les mêmes données scientifiques mais est curieusement arrivée à la conclusion inverse. Le Dr Ysuf Hannun, de l’université Stony Brook de New York avance donc que la chance joue bel et bien un rôle dans le développement d’un éventuel cancer, mais que les facteurs environnementaux et le style de vie du sujet sont déterminants pour le déclenchement de ce développement de la maladie. Il estime donc que les habitudes alimentaires, le tabagisme, l’exposition au soleil, à des virus, à la pollution et à bien d’autres facteurs encore inconnus influencent pleinement l’avenir d’un futur malade.

Se responsabiliser et jouer un rôle dans sa santé
Plus culpabilisante, cette théorie rappelle aussi à chacun qu’il a un rôle à jouer dans sa santé. L’intérêt est ici de se responsabiliser et tenter, autant que possible, de limiter ses propres risques, en prenant conscience que chaque effort aura un impact positif. Plus question de renvoyer aux gènes familiaux la seule responsabilité d’une terrible nouvelle: selon le spécialiste en oncologie, une infime partie des cas de cancers peuvent être totalement imputés au facteur purement génétique et héréditaire. « Ces résultats sont d’une importance capitale dans la stratégie de prévention du cancer, mais aussi pour la recherche et la santé publique », conclut-il. Les plus curieux trouveront davantage de détails, plus techniques, dans le périodique scientifique Nature. A chacun maintenant de profiter de cette « bonne nouvelle » pour se prendre en mains.

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