Quand on est mariée, faire l’amour relève parfois de la corvée
Bon, pour dire les choses clairement : quand on est mariée, faire l’amour, se faire prendre, s’envoyer en l’air, tirer un coup, se faire sauter est parfois une corvée qui relève du devoir à accomplir, de la tâche ménagère. Un truc en plus que les femmes monogames doivent ajouter à la liste des choses psychologiques, affectives et physiques qu’elles sont censées faire pour les autres. Ni amusant ni douloureux. Simplement… pénible, comme le fait de faire à manger pour les enfants. Tous. Les. Soirs!
Les galipettes avec un partenaire enthousiaste ressemblent un peu à un bilan gynéco. Sauf qu’avec certains mecs, ce n’est pas une fois tous les deux ans, mais une, voire deux, fois par jour! Et quand je dis «bilan», je parle de ces moments où le ou la gynéco vous enfonce la main dans le vagin et se met à trifouiller jusqu’à ce qu’il ou elle ait satisfait sa curiosité (médicale). La seule différence avec votre mari, c’est que le gynéco vérifie qu’il n’y a rien d’anormal parce qu’il se préoccupe de la santé et du bien-être de la patiente, alors que votre moitié poursuit sa quête frénétique de l’inaccessible point G, très attentif à ses prouesses sexuelles et à sa libido. Eh non, ce n’est pas là, coco. Tu l’as un peu dépassé et tu me chatouilles les amygdales.
Pendant ces «examens» avec votre homme, il y a des chances que vous soyez allongée sur le dos, à vous demander quand il va conclure sa petite affaire, à examiner d’un œil sévère vos ongles manucurés, ou même – après dix minutes de va-et-vient – à prier pour qu’un de vos enfants se réveille afin que votre mari se dépêche de jouir et qu’on n’en parle plus.
Au cours de vos rapports, il a parfois tendance à caresser une certaine zone de votre corps comme s’il s’agissait d’une lampe en porcelaine. Une lampe en porcelaine qui doit impérativement retrouver tout son lustre. Et ça frotte, et ça frotte, peut-être dans l’espoir de faire sortir un génie de votre vagin. Il arrive même que vous suppliez ce génie vaginal d’apparaître pour qu’il exauce vos trois vœux. En empêchant tout d’abord votre mari de continuer à vous raboter l’os pelvien.
Parfois, on s’embrasse comme dans les films. Sauf que c’est vraiment débile parce qu’on a une haleine de cheval. À quoi ça rime, toutes ces léchouilles et ces bisous, alors qu’on vient juste de prendre une douche, hein? Beurk! Eh ben voilà, on est plein de bave maintenant! Mon deuxième souhait : des pastilles et une douche glacée… pour lui!
À d’autres moments, les préliminaires (qui durent toujours des plombes) incluent une petite tape sur le cul, une main sur le nichon, sa bite qui fait l’hélicoptère et une question pleine de sous-entendus : «On pourrait peut-être…?» Troisième vœu : lâche-moi!!!!
Les quelques femmes de mon entourage à qui je peux parler librement de ces choses-là trouvent tout cela relativement normal. Normal de mettre le sexe et les tâches ménagères sur le même plan, surtout après plusieurs années de vie commune.
Mais je n’ai pas la prétention de parler au nom de toutes les femmes, parce qu’il se trouve que j’en connais personnellement quelques-unes pour qui ça ne se passe pas du tout comme ça. Des femmes comme vous et moi, qui se damneraient pour un câlin sous la couette. Si elles n’avaient pas un boulot, si elles ne devaient pas manger un morceau ou donner la bectée au fruit de leurs entrailles laminées, elles auraient les couilles au cul toute la journée. On dirait des lapines sous viagra, elles pourraient se faire fourrer continuellement! Que Dieu bénisse leurs chattes affamées. Moi, je préfère encore me fourrer un salami… dans l’œil.
Hé, en parlant de fourrer : un petit conseil sympa pour vous, les mecs. Quand une fille vous dit de «faire vite», démerdez-vous comme vous voulez, mais bougez-moi ces reins à la vitesse de l’éclair! Dedans, dehors. Dedans, dehors. C’est bon? Tant mieux, alors maintenant tu te pousses parce que je n’ai pas que ça à foutre.
Le sexe, c’est pas comme au cinéma, et le seul moment où ça ressemble vaguement à cette extase (con)sensuelle et pleine de passion, c’est dans nos rêves. Avec Channing Tatum. Et, parfois, la femme de Channing Tatum. Le sexe est une stratégie de l’évitement. Les femmes se glissent sans bruit dans le lit, mais ça ne sert généralement à rien, parce que si les hommes n’entendent jamais les enfants qui se réveillent en pleine nuit, ils sont très doués pour déceler le ronronnement inexistant de notre chatte.
J’entends tellement de maris se plaindre que leur femme n’est pas vraiment «portée sur la chose». Tu sais quoi, princesse? Occupe-toi de la vaisselle et du ménage, va coucher les enfants, range ta queue dans ton pantalon et peut-être qu’on sera plus portées sur la chose. T’inquiète, on ne se fait pas trop d’illusions.
Je précise au passage que j’aime mon mari, qu’on pourrait qualifier de bon coup. Il ne pense pas qu’à lui au lit, ce qui lui pose parfois des problèmes quand il fait tout pour me donner envie alors que je n’ai tout simplement pas envie et que ça s’éternise. Il étend le linge, donne le bain aux petits, emmène les grands au sport, se lève parfois la nuit quand ils pleurent et les couche tous les soirs quand il n’est pas en déplacement. Si seulement il pouvait comprendre que le fait de tapoter le matelas avec sa bite ne peut en aucun cas être considéré comme un préliminaire digne de ce nom, et que les bites sont vraiment moches, quel que soit l’angle sous lequel on les regarde (mais surtout quand elles font l’hélicoptère sous notre nez). À vrai dire, j’ai souvent du désir pour mon mari. Il est beau, il est drôle, et il ferait tout pour moi. Le sexe est un geste d’amour, et je l’aime énormément… Jusqu’à ce qu’il se mette à mâcher sa gomme et que j’aie envie de lui foutre une baffe. Je t’aime, mon chéri xxx
Source: huffingtonpost
Voir aussi:
Pourquoi il ne faut plus manger de thon en boite?Le premier jour de son travail vire au cauchemar!
On lui reproche d’être « si bien habillée » et maquillée pour balayer les rues. Elle a donné une leçon d’humilité
Un drone militaire contrôlé par l’IA « tue » son opérateur humain lors d’un test de simulation
Sa mère le croit à l’école, le garçon de 12 ans est en fait à Bali grâce à sa carte de crédit !