Pourquoi les chats considèrent leurs humains comme leurs parents ?

On entend souvent dire que les chiens sont le meilleur ami de l’homme, à la différence des chats qui sont bien plus indépendants voire même égoïstes. Des études sont souvent publiés sur la question et montrent que les félins sont aussi concernés par ce qu’on appelle la « théorie de l’attachement ».

Certains vous diront que les chats peuvent être plus indépendants et moins câlins que les chiens avec leurs amis humains. Mais cela dépend vraiment des chats ! Certains sont de vrais pots de colle et passent leur temps à ronronner.

Les chats sont en effet très sensibles aux personnes qui sont auprès d’eux. Dans la revue Current Biology , des chercheurs de l’Université d’État de l’Oregon aux États-Unis ont publié une très intéressante étude sur le sujet.

Ces recherches démontrent que les chats s’attachent aux humains, comme le font les chiens mais aussi les bébés. Ils semblent également être sensibles à ce qu’on appelle la « théorie de l’attachement ».

Cette dernière concernant les jeunes enfants et explique qu’ils ont besoin de développer une relation d’attachement avec au moins une personne, qui prend soin de lui au quotidien, de manière cohérente afin de grandir correctement et d’avoir un développement social et émotionnel normal.

Les scientifiques ont, pour aboutir à ce résultat, réuni 70 chatons et leurs propriétaires. Ils avaient un exercice « chacun des duos a été placé dans une pièce où son ‘maître’ se tenait dans un cercle délimité, dans lequel le chaton devait entrer pour pouvoir interagir avec lui. Le maître restait ainsi deux minutes avec son animal, puis quittait la pièce pendant deux minutes avant de revenir pour deux minutes ».

64% des animaux semblent moins stressés quand ils sont en compagnie de leur maître que pendant leur temps séparé. Lors qu’ils se retrouvent, leur équilibre est bien meilleur. 

Aussi, les 36% restants des chatons avaient montré un « attachement peu sûr » et évitaient le contact. Idem avec les 38 chats adultes avec lesquels les chercheurs ont répété l’expérience. Et des résultats similaires ont été trouvés pour les chiens et les enfants. 

« Malgré le faible nombre d’études sur le sujet, nos recherches suggèrent que nous sous-estimons peut-être les capacités socio-cognitives des chats », indiquent les chercheurs.

Source : tf1info

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