En regardant par la fenêtre du train, ce qui se passe dans notre cerveau quand ?
Dans les transports en commun, les sièges placés à proximité des fenêtres sont particulièrement prisés. Observer le paysage durant le trajet est une activité particulièrement propice pour occuper notre esprit, faire émerger certaines pensées. « Notre attention est focalisée sur le paysage. Cependant, impossible de le fixer, il défile. C’est pourquoi on va plutôt se concentrer sur soi », expose Laure Buhry, maître de conférences en neurosciences, des propos relayés par le Huffington Post.
Mireille Rossel, neurobiologiste, avance une autre hypothèse et conçoit qu’il s’agit d’une méditation consciente. Axer son attention sur la vitre, permet à l’esprit « de se détacher et de sortir d’un contexte stressant ».
Elle suggère que se re-centrer sur soi peut provoquer la diminution de la sécrétion de cortisol et favoriser celle d’une protéine baptisée le facteur BDNF « Si les neurones ont à leur disposition plus de BDNF, les circuits neuronaux seront plus efficaces et pourraient conduire à une ‘créativité’ plus développée ».
Lorsque l’on est contraint de s’adonner à une tâche fastidieuse ou ennuyeuse, il n’est pas rare que notre attention soit détournée vers des pensées « parasites ». On peut assimiler ce phénomène aux rêveries des transports en commun.
« Nous avons longtemps cru que le cerveau avait besoin de se reposer, mais les dernières études sur le sujet contredisent cette hypothèse », avance Chloé Farrer, chercheure en neurosciences cognitives.
Source: 7sur7.be
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