Une mère de l’horreur enferme sa fille de 6 ans dans une cage pour chien et lui donne des décharges électriques

C’est une histoire qui a choqué et qui choque encore l’Allemagne aujourd’hui à l’heure où le tribunal a rendu son verdict d’un procès très attendu pour des faits qui se sont déroulés entre août 2016 et septembre 2017. À cette époque, Andrea K., 44 ans aujourd’hui, a fait vivre l’horreur à sa fille âgée à ce moment-là de six ans.

Infirmière de profession à Hanovre mais également dresseuse de chiens, la mère a enfermé à plusieurs reprises sa fillette dans une cage pour chien et l’a régulièrement battue. « Je voulais l’empêcher de courir dans la rue et d’être renversée par une voiture », a-t-elle tenté d’expliquer lors d’une audience de son procès.

Sauf que la maltraitance ne s’arrêtait pas là. Andrea a également obligé sa fille à porter un collier électrique avec lequel elle lui a donné des décharges électriques et l’a une fois abandonnée dans une forêt. Des faits qui lui ont valu le surnom peu flatteur de « maman de l’horreur » dans la presse allemande.

Car pour sa fille, les conséquences sont dramatiques et vont au-delà de la simple violence physique. Elle est aujourd’hui traumatisée et souffre d’un grave trouble de l’attachement. Elle est difficile à réconforter et a probablement besoin d’une thérapie à long terme pour faire face à son traumatisme. « La société ne peut accepter de tels actes. Les blessures émotionnelles qui ont été appliquées ne peuvent être guéries par la seule incarcération. Malgré tout, la jeune fille continue d’aimer sa mère, même si elle en a peur », a expliqué le juge de lors du verdict.

Le procureur avait réclamé cinq ans de prison contre la mère. La peine est bien inférieure puisque celle-ci n’a été condamnée qu’à deux ans et demi de prison. Andrea a reconnu sa culpabilité dans toute cette affaire. Au cours du procès, elle a affirmé qu’elle n’avait qu’un seul souhait : « J’aimerais revoir mes enfants. » Un souhait qu’elle ne pourra pas réaliser pour l’instant, les services de protection de la jeunesse lui ayant enlevé la garde de ses deux filles.

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