Une journaliste se voit morte en vitrine d’un magasin de pompes funèbres
« Se voir morte et enterrée en 2009, même sous un faux nom, ça fait un choc », écrit-elle sur son blog. « C’est la photo qui illustrait mon ancien blog, ce n’était pas une photo qui se baladait sur internet, elle était strictement intégrée sur une page publiée par Rue89 ».
Choc et colère noire
Passé le moment du choc puis d’une « colère noire », la journaliste a mené son enquête et découvert que l’objet-souvernir était réalisé sur demande par une société, BLM Distribution.
« On était une jeune société en création. On a cherché sur internet une photo avec un visage sympathique, sans savoir si cette photo était libre de droit. On a supposé que oui. On ne voulait pas vous porter atteinte », s’est justifié Francis Duval, le responsable de l’entreprise, auprès de Mme Crié-Wiesner.
« J’imagine que de voir la photo de sa femme ou de sa mère dans un cube funéraire ça ne fait pas très plaisir, alors ils se sont dits ‘mieux vaut que ça soit quelqu’un que l’on ne connaît pas », a souligné la journaliste qui dit n’avoir « pas particulièrement envie » d’entamer des procédures judiciaires.
Toute photo présente sur internet n’est pas nécessairement libre de droits, et obtenir une autorisation peut être indispensable si on désire la reproduire, notamment à des fins commerciales.
Via 7sur7.be
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